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Le GN

Les répliques d'armes en mousse

Les répliques d'armes en mousse sont utilisées en jeu de rôle grandeur nature afin de simuler les combats...

Soumises à des règles d'emploi et de sécurité strictes, elles sont fabriquées de façon à ne pas blesser leurs utilisateurs dans le cadre des combats auxquels les joueurs, via leurs personnages seraient amenés à participer.

Il existe plusieurs types de répliques d'armes en mousse, correspondant, par leur apparence à des catégories historiques, mais aussi fantastiques.

S’il est possible de fabriquer une réplique d'arme en mousse soi-même (en respectant des critères de fabrication liés à la sécurité), il existe de nombreux revendeurs nombreux qui permettent, moyennant quelques pièces d'or, de se fournir en équipements très divers.

 

(Photo prise par S.G au stage d'escrime ludique de Jouy le Moutier)

 

I/ Un peu d'histoire

Dès le début du jeu de rôle grandeur nature, les participants cherchèrent des moyens de simuler les combats. Des tentatives plus ou moins sure furent expérimentées. On voyait alors fleurir des manches à balais vaguement recouverts de plastique adhésif, des tubes d'aluminium plus ou moins à nu et autres joyeusetés douloureuses et mal adaptées. Avec le temps apparurent ce que les plus anciens appelaient des épées boudins (épées fabriqués à partir de tubes de mousse isolante rigidifié avec du PVC). A l'époque, le scotch de déménageur était l'ami du joueur qui retapait tant bien que mal son épée endommagée sur le champ de bataille. Déjà des techniques de fabrication plus surent étaient échangées le soir lors des veillées au coin du feu.

Avec le temps les épées commencèrent à d’aplatir, avec notamment l'usage de tapis de sol taillé autour d'une âme en fibre de verre. La mousse restait fragile, et il convenait de prendre soin de son épée si on ne voulait ps qu'elle se déchire. Avec le temps est alors apparu, en provenance d’Angleterre le Latex. Un liquide qui, recouvrant la mousse, permettait à la fois de la protéger mais aussi de l'embellir. Peu à peu ces épées furent fabriquées à partir d'une mousse plus solide et plus dense aussi : le plastazot. 

A noter l'arrivée également sur le marché de répliques d'armes en mousse injectée, système de fabrication qui nécessitait des capacités plus industrielles que l’artisanat original.

A partir de cette évolution technique, les répliques vont s'améliorer au niveau esthétique, mais le concept de fabrication, lui, restera similaire.

 

II/ Les règles de sécurité

Si l'usage des répliques d'armes en mousse atténue les chocs lors d'un combat, elles nécessitent toutefois le respect d'un certain nombre de règles communément admises par la communauté.

  1. Les coups à la tête et au cou sont interdits.
  2. Les coups aux parties intimes sont interdits.
  3. Le corps à corps est interdit (jeux de mains jeu de vilains, pas touche). On se limite à l'utilisation des répliques d'armes prévues pour le combat. Pas de coups portés avec les mains ou toute autre partie du corps, pas de prises, de clefs ou quoi que ce soit qui implique un contact physique (a moins que les règles de jeu ne le prévoient de façon simulée)
  4. On retient ses coups. Taper fort n'augmente pas les dommages subis par l'adversaire.
  5. On ne frappe jamais d'estoc (coup de pointe) c'est extrêmement dangereux. Même les répliques d'armes d'hast simulant des lances ne devront pas être utilisées d'estoc (coup de pointe), ce qui en réduit, vous en conviendrez l'utilité.
  6. On surveille aussi bien les déplacements de son adversaire que les siens et on le prévient en cas de danger. En cas de situation dangereuse, on n'hésite pas à interrompre le combat et à le reporter dans une zone plus sûre.
  7. On surveille régulièrement l'état de son matériel. Pointes endommagées et mousse déchirée doivent faire l'objet d'une recherche attentive.
  8. Le bouclier sert à bloquer les attaques de l'adversaire et éventuellement à repousser son arme. En aucun cas il ne devra être utilisé pour frapper l'adversaire ou le pousser.
  9. Si votre personnage tombe Inconscient au beau milieu d’un combat, décalez-vous de quelques mètres pour ne pas risquer d’être piétiné (profitez des quelques secondes pendant lesquelles vous simuler la douleur avant de tomber Inconscient). Surveillez ensuite l’action du coin de l’œil et rampez un peu plus loin si les combattants s’approchent dangereusement.
  10. On ne profite pas de la légèreté d'une réplique d'arme pour multiplier les coups (coups mitraillettes)

Le combat est donc une simulation ou l'on ne se frappe pas fort, et ou les protagonistes jouent la douleur, les impacts (cris de douleur, recul)

III/ L'entretien des répliques d'armes

Les répliques d'armes étant conçues pour ne pas faire mal, elles sont donc molle et plus fragiles qu'une arme réelle. Mieux vaut en effet que ce soit la réplique qui se brise plutôt que le joueur adverse.

  1. Une réplique d'arme en latex doit être talquée régulièrement, à moins qu'elle ne dispose d'un système de lubrification différent : silicone, vernis plastifiant…En l'absence elle va vite coller.
  2. Une réplique d'arme en mousse ne doit jamais reposer sur la pointe.
  3. Il est possible de protéger une réplique d'arme en mousse avec du silicone en bombe. Ce produit est vendu pour l’entretien des tableaux de bord de voiture.
  4. Lorsque deux répliques d'armes se croisent et sont coincées (ça arrive avec les haches), on ne force pas, on les dégage avec gentillesse.
  5. On ne laisse pas son armement au grand soleil ou sous la pluie.
  6. On ne passe pas son épée dans sa ceinture mais dans un fourreau adapté.
  7. On évite d’empiler les répliques d'armes en latex surtout si elles ne sont pas talquées (elles finissent par coller ensemble). On préfère les stocker verticalement en laissant reposer sur le pommeau (et non sur la pointe.
  8. On fait attention à ne pas taper les objets durs, râpeux, pointus : sol, murs, épines, etc… On fait attention quand on se déplace à ce que la pointe ne traîne pas par terre, ne frotte pas les escaliers, les murs, etc… On fait particulièrement attention aux buissons, aux ronces, etc… Un petit accroc dans le latex et c’est le début de la fin…
  9. On ne tape pas comme un sourd. Quand on pare, le choc fait éclater la mousse entre les deux tiges. C’est ce qui abîme le plus les répliques d'armes en mousse.

 

IV/ La vérification d'une réplique d'arme en mousse

Avec le temps, les répliques d'armes en mousse finissent par s'abimer. Il est donc important de vérifier votre matériel avant de partir en GN. En l'absence de vérification, vous risquez d'avoir de mauvaises surprises, les organisateurs étant intransigeants lors des vérifications de sécurité avant jeu. Ces vérifications doivent également avoir lieu pendant le jeu.

 

  1. Vérifier la résistance de la mousse. La mousse doit être dure pour pouvoir amortir les chocs en absorbant l’énergie des coups. Si la mousse se délite et devient trop molle, vous sentirez la tige sur les coups appuyés. La mousse peut aussi durcir. Bref, on tâte.
  2. Vérifier la pointe. C’est souvent par la pointe que la mousse se déchire (ou niveau du bout de la tige). SI la pointe fait un pli quand on la tord, c’est qu’elle est déchirée sous le latex. Si le reste de la lame est en bon état il est possible de ne refaire que le bout.
  3. Vérifier que la mousse n’est pas déchirée dans le sens de la longueur ou décollée de la tige. Avec les deux mains on exerce un mouvement de torsion (« en vrille ») sur la lame et on regarde si la mousse reste solidaire de la tige.
  4. Vérifier que la garde ne tourne pas autour de la tige.
  5. Vérifier que le manche (la poignée) ne tourne pas autour de la tige.
  6. Est-ce que le manche est bien solidaire de la tige. Prendre l’arme par le manche et la secouer, pour voir si ça bouge (souvent ça grince en plus).
  7. On vérifie que le pommeau tient bien.

 

Si votre répliques d'arme en mousse est endommagée, vous pouvez tenter une réparation, une re fabrication, ou peut-être est-il temps de s'en procurer une nouvelle.

V/ Les différents types de répliques d'armes en mousse

  1. Les épées    
    Longues, courtes, batardes, à deux mains, sabres, et même katanas, elles sont de type et de formes très différentes. On en trouve avec des apparences historiques ou fantastiques (épées elfiques, orque)
  2. Les bâtons   
    Accessoires souvent détenu par les lanceurs de sorts ou religieux, le bâton peut se révéler une arme redoutable quand on sait la manier du fait de son allonge.
  3. Les masses  ou marteaux
    Les nains les apprécient beaucoup. Attention toutefois selon leur méthode de fabrication. En cas de forte humidité, la mousse absorbant l'eau, ce type de réplique peut se révéler dangereux.
  4. Les haches 
    Elles sont fabriquées comme une masse, sauf qu'une lame est fixée au bout du manche. Que vous jouyez un bucheron ou un combattant, une hache peut être une alliée redoutable
  5. Les couteaux          
    Les dagues sont rarement utiles en combat, sauf pour achever les blessés, mais les assassins en raffolent.Attention, il existe deux sortes de dagues. Les dagues classiques, et les dagues de lancer. Les dagues de lancer sont faites exclusivement de mousse et ne comportent aucune partie rigide. Ne lancez jamais une dague classique, vous pourriez faire mal a votre adversaire avec la garde.
  6. Les armes d'hast  
    Ils s'agit de répliques d'armes longues. Encore assez rares, ce sont surtout des équipements de décors. lorsqu'on les retrouve sur le champ de bataille elles se révèlent encombrante du fait de l'impossibilité de frapper d'estoc (avec la pointe). Dans un espace dégagé, elles peuvent toutefois revêtir un intérêt similaire au bâton, du fait de leur allonge. 
  7. Les armes de jet. Les arcs ou arbalètes sont souvent utilisées en GN. Attention toutefois à la, puissance de votre arc, et a la fabrication de vos flèches qui doivent ne pas pouvoir blesse votre adversaire. 

 

Le paintball

1- Historique

Le paintball est né d’une technologie qui permet de propulser, entre 10 et 50 mètres en tir en cloche, des billes faites pour s’écraser sur une cible. Les billes sont remplies d’un colorant alimentaire qui « marquent » leur cible. Le terme « marqueur » pour désigner les lanceurs est donc approprié.

Les premiers lanceurs furent utilisés par les éleveurs australiens pour marquer le bétail dans les années 1970. La légende urbaine veut que le paintball soit né d’un éleveur qui aurait « marqué » son camarade au lieu du mouton visé. À la fin des années 1970, des tournois opposaient alors des ranchs voisins afin de faire décompresser les hommes. Puis la Nouvelle-Zélande fut « touchée », avant d'arriver aux États-Unis, où les lanceurs pour marquer le bétail furent exportés en 1979.  

 

 

Sous forme de jeu à proprement parler comme on le connaît aujourd'hui, il s'est tout d'abord développé aux États-Unis. Le premier tournoi a été organisé le 27 juin 1981. Il est alors connu sous le nom de National Survival Game aux États-Unis, et Skirmish Games en Australie, mais y est dès 1984 désigné sous le nom de paintball par les fabricants dans les boutiques de jeux et sport, et parfois même dans les supermarchés. Cette activité est arrivée en Grande-Bretagne à la fin des années 1980, puis en dans le reste de l'Europe au début des années 1990, sous l'influence entre autres de séminaires de motivation d'entreprise ou de jeu de rôle grandeur nature.

 

 

En France, le paintball est arrivé dans les années 1985-90 sous la forme américaine du survival game. Les premiers paintballeurs ont été des joueurs de jeux de rôles, et surtout des pratiquants du jeu Grandeur Nature qui avaient besoin de cette technologie pour simuler les armes de jet. Nous avions déjà des épées en latex ou des bricolages perso pour faire de respectables armes d’hast et d’estoc, mais il manquait l’arme de jet sans danger. Le jeu se révèle extraordinairement tactique et est un excellent sport d'équipe très riche en interactions et en sensations. Il présente par ailleurs l'avantage d'être très complet en demandant un large panel de compétences (fair play, cohésion d’équipe, communication, adrénaline).

 

 

Même si un lanceur de paintball est classé comme arme de catégorie D, les pratiquants parlent de lanceurs ou de marqueur mais pas d'arme. Le paintball est une activité ludique, de loisir, qui peut être considérée comme sportive selon certain aspects ou pratiques, même si l'activité n'est pas reconnue comme tel par l'Etat. 

L'apparence des lanceurs pouvant prêter a confusion, il est proscrit de les transporter ou de les porter de manière apparente sur la voie publique.

L'activité se pratique sur des terrains adaptés, sécurisés et ne peut en aucun cas être organisée sur la voie publique ou en présence de tierces personnes non protégées.

 

 

NB : Le paintball est différent de l'airsoft qui se pratique avec des répliques d'armes et des billes dures de plus petit calibre (6 mm) contre 17,3 mm pour le paintball. Cependant ils restent assez proche en terme de jeu et peuvent très bien se pratiquer sur les mêmes terrains.

 

 

 

2- Les styles de jeu

La pratique basique du paintball consiste à « marquer » un adversaire avec un lanceur de billes de peinture. Il faut que la bille éclate sur la cible, lançant ainsi apparaître une tache de peinture. Il existe toutes fois des scénarios divers et variés avec des thèmes imposés et des objectifs propres à chacun. Pour faire simple, il y a 3 grandes pratiques du paintball.

 

Le paintball sportif, qui se joue en 5 vs 5 ou 3 vs 3 sur un terrain gonflable appelé airball. Il faut appuyer sur le buzzer dans le camp adversaire le plus rapidement possible, tout en sortant au maximum l’équipe adverse.

 

 

Le paintall loisir, ainsi appelé recball ou woodsball (pour le jeu en forêt). Le but est d’éliminer la totalité de l’équipe adversaire en les marquant avec les billes de peinture. Il y a une multitude de variantes qui n’ont que l’imagination des organisateurs comme limite. Par exemple on peut avoir le scénario du « président » qu’il faut escorter vers un lieu sans se faire éliminer, l’attaque/défense d’un point donné et encore bien d’autres.

 

 

Le milsim ou simulation militaire. Il est de base comme le paintball loisir mais il offre en plus un coté immersif et des plus réels. Il a ses propres règles et ses propres scénarios. Un petit exemple, si vous êtes touchés sur le lanceur, celui-ci devient inutilisable, pareil pour un membre du corps sauf si un médecin vient vous « soigner ». On peut noter également un dress code particulier, avec des rôles définis (médecin, éclaireur, assaillant, etc…), un nombre maximum d’emport de billes.

 

 

3- Les équipements et protections

Voir la Fiche Technique 98

4- Les idées fausses sur le paintball

Voir la Fiche technique 99

5- Le Lexique du Paintball

Voir la Fiche Technique 112

6 - Le Paintball et les mineurs

Voir la Fiche Technique 101

Les costumes

Le costume est un des éléments incontournables du jeu de rôle grandeur nature. Qu'il soit très élaboré, à la limite de la reconstitution historique, ou symbolique, il permet aux autres joueurs d'en savoir un peu plus sur le personnage que vous interprétez. Au-delà du vêtement, le costume vaut également par les accessoires que vous y joindrez (une bourse bien remplie, une besace pleine de richesses et de secrets, une valise adaptée au transport des médicaments et autres potions, une dague ornementée etc.).

Le costume est le reflet de la profession définie par votre rôle (armure de chevalier, cape de magicien, uniforme d'unité d'intervention, plastron de guerrier du futur, tenue soignée d'ambassadeur, ou nippes de gueux). Il est plus ou moins facile à constituer selon le rôle que vous interprétez. Si vous débutez, ne partez pas dans quelque chose de trop élaboré, mais constituez patiemment votre costume pièce par pièce. Selon les époques du jeu, il est possible de s'équiper à moindre frais dans des fripes, en mettant en avant vos talents de couturiers, ou en plongeant aux tréfonds de votre garde-robe. 

 

Test des billes bio

 

Des billes vraiment bio?

Dans le cadre d'une démarche liée au développement durable, le ministère de la Jeunesse et des sports a lancé un appel à projet en direction des associations agrées jeunesse et éducation populaire.

La FédéGN a répondu à cet appel à projet en proposant de tester la biodégradabilité réelle des billes d'airsoft dites "bio".

Parmi la soixantaine de projets déposés, 24 ont été retenus dont notre dossier.
Après deux ans de travaux, voici les résultats de cette opération.

 

Billes bio, mythe ou réalité?

Avec la mode du bio, les produits supportant ce qualificatif n'ont pas tardé à apparaître sur les étals de nos revendeurs.

Les billes dites bio sont ainsi devenues courantes avec un prix bien supérieur à celui des billes « non bio ».

Mais qu'est ce que le bio? Et les billes proposées sur le marché sont elles réellement bio (et surtout utilisables dans nos répliques).

 

Bio, oui mais comment?

Bien qu'il ne soit pas exclusivement réservé à l'alimentation, on peut dire que le « bio » est mangé à toutes les sauces, le flou étant accentué par certains commerçants sautant sur l'occasion pour vendre plus cher un produit dit « bio ». Nous entendons ainsi parler de billes biodégradables, bio-fragmentables, bio-assimilables... Mais qu'en est t-il en réalité?

La Fédération Française des Jeux de Rôles Grandeur Nature (FédéGN) a décidé de mettre un peu de clarté dans ces obscures dénominations. Elle a été aidée dans cette tâche par le Ministère de la Jeunesse et des sports.

Un partenariat avec :

  • le magazine Warsoft: www.warsoft.fr
  • le magasin AD1: www.ad1-airsoft.com
  • le magasin Soft War Shop: www.softwarshop.com
  • la société Cybergun: www.cybergun.com

a été établi dans le cadre de ce test (publication des résultats, fourniture de billes, d'AEG et de GBB pour réaliser les tests.

 

Des normes? Oui, mais ne concernant pas les billes d'airsoft

Il apparaît qu'aucune norme spécifique n'existe concernant le label « bio » appliqué aux billes de 6mm (ou 8 mm) utilisées en airsoft. La norme la plus proche et à laquelle certains fabricants font référence est celle appliquée aux emballages. Il s'agit de la norme européenne EN 13432 qui prévoit 4 conditions afin qu'un emballage puisse être considéré comme bio:

  • le contrôle des constituants des produits doit être effectué et attester de l'absence de métaux lourds
  • le seuil de biodégradabilité demandé est de 90% en 6 mois maximum
  • la désintégration ne doit pas laisser subsister des fragments de matériau supérieur à 2mm x 2 mm après 12 semaines
  • les produits issus de la dégradation ne doivent pas être toxiques pour l'humus.

 

Des billes bio, encore faut il qu'elles soient utilisables

L'existence de billes bio doit donc être prouvée, mais encore faut-t-il que les produits proposés soient utilisables en jeu. Qui, en effet, qui n'a pas entendu parler des billes ovales se bloquant dans les canons ou les chargeurs, des billes qui éclatent sur les masques, des billes qui ramollissent et se fondent en un magma informe dès que l'air est un peu humide.

Bref, toutes ces questions méritant réponse, un test élargi a été mis en place par la FédéGN. Ce test se répartit en trois étapes distinctes.
Avec le CNRS, un test de la dégradabilité réelle des billes bio a été mis en place. Ce test a concerné 40 types de billes (grammages différents) issus de 19 marques différentes et toutes présentées comme étant « bio ». Il a consisté à plonger ces échantillons dans des boues actives pendant 53 jours, simulant ainsi de façon accélérée une dégradation en milieu naturel. Ce test a été doublé d'un test réalisé sur quelques échantillons par un airsofteurs ayant accès aux équipements nécessaires (Cougar 55, que nous remercions) qui a testé les billes Super King, Xtrem précision et Bioval. Cougar 55 a utilisé le même procédé excepté que les billes ont été préalablement soulagées de la couche de vernis les recouvrant, et ont ainsi été plongées 180 jours dans les boues.

 

Les billes testées

  • 1st Target color 0,18 – 0,23 – 0,25
  • 1st Target rough 0,20 – 0,28
  • 1st target smooth 0,16
  • Bbmax 0,27
  • Biostar 0,20 - 0,25
  • Biotech 0,25 et 0, 35 (8mm)
  • Bio-x 0,20 et 0,25
  • Bioval 0,20 – 0,23 - 0,25 –0,27 - 0,30
  • Cybergun 0,20 – 0,24
  • EcoBB 0,20
  • Excel 0,20
  • Green Devil 0,20 - 0,25 – 0,28
  • HIDD 0,20 – 0,25
  • Imact 0,25
  • Kyou 0,20 – 0,23
  • LH Supergrade 0,25 et 0,28
  • Phx 0,20
  • SK 0,20 – 0,25
  • Super king Bio 0,20 - 0,25
  • Walther 0,15
  • Xtrem précision 0,20 – 0,25

Le Magazine Warsoft a testé la précision des billes.
Voici les résultats complets de ces tests de précision:

 

Enfin, l'association ARCAN et les équipes M&Ms, TATR, Unit Of Airsoft ont procédé à un test en jeu. Les billes ont été utilisées avec des répliques couramment employées. Pour chaque marque et grammage, un minimum de 4000 billes a été utilisé.

 

Un poids variable

L'une des premières opérations a été de peser un échantillon de ces billes afin de déterminer son poids et pouvoir ensuite mesurer les pertes liées à la dégradabilité.

Quelle ne fût pas notre surprise de constater des variations parfois considérables d'une bille à l'autre.

Ainsi, les billes de marque Cybergun en 0,20 gramme présentent une erreur entre la masse annoncée et la moyenne des masses relevées de 12,27%. Pour les billes Excel en 0,20, cette différence est de 4,93%; 7,75% pour les green devil en 0,28 et 5,23% pour les green Devil en 0,25; 4,92% pour les biotech en 0,25, 4,24% pour les Kyou en 0n20 et 4,35% pour les supergradebio.

Les autres échantillons présentent des variations inférieures à 3%
Ainsi, si certaines marques présentent une masse relativement constante, ce n'est pas le cas de tous les produits.

 

Bio, peut être. Dégradable... non

Malgré les annonces de certains, la quasi totalité des marques testées n'a démontré aucune dégradabilité lors des 53 jours de test en boues actives. Seule la marque eco BB s'est totalement dissoute et aurait pu correspondre à la norme européenne, mais les tests en situation la disqualifient immédiatement (trop friable, trop réactive à l'humidité).

Extrait du rapport du CNRS
Seules les billes écoBB (33) présentent une dégradation visible. A la fin, elles produisent une poudre blanche qui ne permet plus de suivi de masse. Les autres billes soumises à ces conditions ne présentent pas de dégradation visible ni d'évolution de masse mesurable, y compris celles qui ont été coupées en deux pour vérifier la présence d'une couche protectrice.

En parallèle, Cougar 55 a enlevé la couche de vernis recouvrant les billes afin de voir si celle ci avait un effet bloquant la dégradation. Il les a ensuite plongées dans les boues actives. Au bout de 180 jours on constate que les pertes de matières sont de l'ordre de 45-50% selon le mode d'extraction du vernis et la marque de la bille. La plupart de la perte de matière semble provenir de l'abrasion des billes entre elles. On peut donc en conclure que le vernis protège les billes contre les chocs, mais aussi contre la dégradation.

Autre remarque sur les billes Bioval. Les transparentes semblent être en verre. Elles sont insécables, résistent aux chocs et sont inattaquables aux acides. Cette constatation est confirmée par le CNRS : la bille résiste car sa dureté est supérieure à celle de l'outil de coupe (Bioval transparente).

Les billes bioval ont par ailleurs posé davantage de problèmes car leur vernis est d'une consistance particulière. Il a été impossible lors de nos tests de l'extraire à l'éther et avec de l'acétone. Le résultat obtenu est une sorte de chewing-gum inutilisable.

Bien que ces billes ne soient pas dégradables, sont-t-elles moins polluantes que les autres billes?

 

Le bilan du CNRS

Dans le cadre de ce projet, nous avons travaillé entre autres avec le CNRS représenté pour ce dossier par Alexandre SCONDO. Le rapport brut édité suite à ces tests est téléchargeable à cette adresse:

 

Il synthétise les échanges de données et les travaux réalisés dans le cadre du CNRS.

Le travail final rassemble les données issues de ce rapport mais aussi les résultats des tests en situation et les tests de précisions su Magazine Warsoft.

La législation concernant l'airsoft

En introduction à cette rubrique, et afin de mettre les choses au point, voici un petit film très parlant:

 

Une réplique d'airsoft est elle une arme?

La législation est claire, une réplique d'airsoft faisant moins de deux joules n'est pas considérée comme une arme au titre de la législation. Toutefois, il est utile de préciser que, si la réplique est utilisée en dehors du jeu, elle peut rapidement devenir une arme dite par destination.

 

Article 132-75 du Code pénal

Est assimilé à une arme tout objet qui, présentant avec l'arme définie au premier alinéa une ressemblance de nature à créer une confusion, est utilisé pour menacer de tuer ou de blesser ou est destiné, par celui qui en est porteur, à menacer de tuer ou de blesser.

 

Les peines en cas de délit avec une arme (que ce soit une réplique ou non)

Article 222-12 du Code Pénal

Les violences ( art 222-11 du Code Pénal) sont punies de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende lorsqu'elle est commise avec usage ou menace d'une arme.

Article 311-8 du Code Pénal

Le vol est puni de vingt ans de réclusion criminelle et de 150000 euros d'amende lorsqu'il est commis soit avec usage ou menace d'une arme, soit par une personne porteuse d'une arme soumise à autorisation ou dont le port est prohibé.

Article 312-5 du Code pénal

L'extorsion est punie de trente ans de réclusion criminelle et de 150000 euros d'amende lorsqu'elle est commise soit avec usage ou menace d'une arme, soit par une personne porteuse d'une arme soumise à autorisation ou dont le port est prohibé.

 

Les normes concernant les protections occulaires

La protection des yeux est indispensable en ce qui concerne la pratique de l'airsoft. Mais qu'en est il des normes en matières de lunettes? En effet, toutes les lunettes existant sur le marché ne sont pas adaptées pour l'airsoft. C'est notamment le cas des lunettes de chantier par exemple.

Voici un dossier réalisé par l'ANA en collaboration avec la FédéGN rassemblant les données en la matière:

 

L'utilisation des répliques d'armes de type airsoft est très réglementée

Décret n°99-240 du 24 mars 1999 relatif aux conditions de commercialisation de certains objets ayant l'apparence d'une arme à feu

NOR: ECOA9850001D

Version consolidée au 28 mars 1999

Le Premier ministre,

Sur le rapport du garde des sceaux, ministre de la justice, du ministre de l'intérieur, du ministre de la défense et du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie,
Vu la directive 98/34/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 juin 1998 prévoyant des normes et des règles techniques, et la lettre parvenue le 28 mai 1997 à la Commission des Communautés européennes par laquelle le Gouvernement français a saisi ladite commission ;
Vu le code pénal, notamment ses articles 121-2, 131-41 et R. 610-1 ;
Vu le code de la consommation, et notamment son article L. 221-3 ;
Vu l'avis de la commission de la sécurité des consommateurs en date du 2 juillet 1997 ;

Le Conseil d'Etat (section des finances) entendu,

Décrète :

Article 1: L'offre, la mise en vente, la vente, la distribution à titre gratuit ou la mise à disposition à titre onéreux ou gratuit des objets neufs ou d'occasion ayant l'apparence d'une arme à feu, destinés à lancer des projectiles rigides, lorsqu'ils développent à la bouche une énergie supérieure à 0,08 joule et inférieure ou égale à 2 joules, sont réglementées dans les conditions définies par le présent décret.

Article 2: La vente, la distribution à titre gratuit à des mineurs ou la mise à leur disposition à titre onéreux ou gratuit des produits visés à l'article 1er du présent décret sont interdites.

Article 3: L'indication de l'énergie exprimée en joules développée par les produits visés à l'article 1er du présent décret doit figurer à la fois sur le produit, sur son emballage et sur la notice d'emploi obligatoirement jointe.

Article 4: L'emballage ainsi que la notice d'emploi des produits visés à l'article 1er du présent décret doivent indiquer, en caractères lisibles, visibles et indélébiles, les deux mentions : Distribution interdite aux mineurs et Attention : ne jamais diriger le tir vers une personne.

Article 5: Est puni de la peine d'amende prévue pour les contraventions de la 5e classe *sanctions pénales* :

1° Le fait de vendre, de distribuer à titre gratuit à des mineurs, de mettre à leur disposition à titre gratuit ou onéreux les produits visés à l'article 1er du présent décret ;

2° Le fait d'offrir à la vente, de mettre en vente, de vendre, de distribuer à titre gratuit, de mettre à disposition à titre gratuit ou onéreux les produits visés à l'article 1er du présent décret en méconnaissant les dispositions des articles 3 et 4 du présent décret.

En cas de récidive, la peine d'amende prévue pour la récidive de la contravention de 5e classe est applicable.

Les personnes morales peuvent être déclarées pénalement responsables, dans les conditions prévues à l'article 121-2 du code pénal, des infractions définies au présent article ; elles encourent la peine d'amende selon les modalités prévues à l'article 131-41 du même code.

Article 6: Le garde des sceaux, ministre de la justice, le ministre de l'intérieur, le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, le ministre de la défense, la secrétaire d'Etat aux petites et moyennes entreprises, au commerce et à l'artisanat et le secrétaire d'Etat à l'industrie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Par le Premier ministre : Lionel Jospin
Le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, Dominique Strauss-Kahn
Le garde des sceaux, ministre de la justice, Élisabeth Guigou
Le ministre de l'intérieur, Jean-Pierre Chevènement
Le ministre de la défense, Alain Richard
La secrétaire d'Etat aux petites et moyennes entreprises, au commerce et à l'artisanat, Marylise Lebranchu
Le secrétaire d'Etat à l'industrie, Christian Pierret

Source: Journal Officiel

Attention, le décret 99-240 ne s'applique pas au sein des CROM suivantes : Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Terres australes et antarctiques françaises (l'île Saint-Paul, l'île Amsterdam, l'archipel Crozet, l'archipel Kerguelen et la terre Adélie, les « îles éparses » : îles Bassas da India, Europa, Glorieuses, Juan da Nova et Tromelin).

 

Article R311-1 du Code de la sécurité intérieure

[...]

II.-Autres armes : 

[...]

5° Arme factice : objet ayant l'apparence d'une arme à feu susceptible d'expulser un projectile non métallique avec une énergie à la bouche inférieure à 2 joules ; 

[...]

IV.-Ne sont pas des armes au sens du présent titre les objets tirant un projectile ou projetant des gaz lorsqu'ils développent à la bouche une énergie inférieure à 2 joules.

Source: Journal Officiel

 

Application du décret n°99-240 du 24 mars 1999 aux personnes physiques

Le Sénat apporte un certain nombre de précisions quant à l'interprétation des réglementations en vigueur, et notamment concernant l'application du décret n°99-240 aux personnes physiques :

Extrait du Journal Officiel du Sénat du 13/03/2014 - Page 704

En application de l'article 1er du décret n° 2013-700 du 30 juillet 2013 modifié portant application de la loi n° 2012-304 du 6 mars 2012 relative à l'établissement d'un contrôle des armes moderne, simplifié et préventif, les objets ayant l'apparence d'une arme à feu et qui lancent des projectiles du type billes en plastique avec une puissance inférieure ou égale à 2 joules ne sont pas des armes. Leur commerce est réglementé par le décret n° 99-240 du 24 mars 1999 relatif aux conditions de commercialisation de certains objets ayant l'apparence d'une arme à feu, lorsque leur puissance est supérieure à 0,08 joule, en raison des accidents qu'ils peuvent provoquer. C'est ainsi que leur cession à des mineurs, à titre gratuit ou onéreux et sous quelque forme que ce soit, offre, vente, distribution, prêt, est interdite. La violation de cette interdiction, par une personne physique ou une personne morale, est punie d'une amende prévue pour les contraventions de 5e classe. Par ailleurs, compte tenu des méprises que peut susciter l'usage de ces objets, les préfets ont la possibilité d'interdire, par arrêté pris dans le cadre de leurs pouvoirs de police générale de l'article L. 2215-1 du code général des collectivités territoriales, le port et le transport de ces objets dans les lieux publics, et notamment sur les voies publiques, dans les transports publics, dans les établissements scolaires et leurs abords et dans les parcs et les jardins publics ou ouverts au public, en tenant compte des circonstances locales. Enfin, le code pénal assimile, en son article 132-75, l'arme factice à une arme par destination. En effet, l'article 132-75 précise que « tout objet susceptible de présenter un danger pour les personnes est assimilé à une arme dès lors qu'il est utilisé pour tuer, blesser ou menacer ou qu'il est destiné, par celui qui en est porteur, à tuer, blesser ou menacer ». De plus « Est assimilé à une arme tout objet qui, présentant avec l'arme définie au premier alinéa une ressemblance de nature à créer une confusion, est utilisé pour menacer de tuer ou de blesser ou est destiné, par celui qui en est porteur, à menacer de tuer ou de blesser. ». Par ailleurs, le fait de menacer une personne avec une arme factice, ayant effectivement l'apparence d'une arme, suffit à lui causer une frayeur qui caractérise déjà le délit de violence avec port d'arme. Ainsi, la réglementation tient compte des dangers liés à l'utilisation d'armes factices.

 

Le port d'uniformes

Les airsofteurs sont amenés a se constituer des tenues issues d'unités militaires existantes, ou reprenant les tenues des forces de l'ordre. Il est rappelé que le port de ces uniformes en public est prohibé. 

Ainsi le port illégal d'uniforme est, prévu et réprimé par l'article 433-15 du code pénal. Dans sa rédaction issue de la loi du , il est défini et sanctionné de la manière suivante :

« Est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende le fait, par toute personne, publiquement, de porter un costume ou un uniforme, d'utiliser un véhicule, ou de faire usage d'un insigne ou d'un document présentant, avec les costumes, uniformes, véhicules, insignes ou documents distinctifs réservés aux fonctionnaires de la police nationale ou aux militaires, une ressemblance de nature à causer une méprise dans l'esprit du public.

Les mêmes peines sont applicables au fait, par toute personne, de faire publiquement usage d'un emblème ou d'une dénomination présentant avec l'un des signes distinctifs des conventions signées à Genève le 12 août 1949 et de leurs protocoles additionnels une ressemblance de nature à causer une méprise dans l'esprit du public ».

La réglementation locale

La circulaire du 6 mai 1998, relative aux mesures visant à interdire le port et le transport de tous objets ayant l'apparence d'une arme à feu, demande aux préfets d'encadrer le port et le transport des répliques d'airsoft.

Aussi, ces réglementations locales viennent compléter les lois en vigueur au niveau national.

Vous trouverez ci-dessous les arrêtés dont nous avons eu connaissance. N'hésitez pas à nous indiquer si votre département fait l'objet d'un tel arrêté afin que nous puissions l'ajouter.

 

Des arrêtés temporaires peuvent également être pris lorsque des circonstances particulières surviennent :

 

Enfin, à l'échelon des communes, certains maires ont également décidé d'appliquer des arrêtés similaires :

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